Barbaira

Son histoire
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Découvrez le livre : BARBAIRA , 2000 ans d'histoire

Auteur: Jean-Noël Laffont

Aucune trace de la fondation du village n’a été trouvée avant 1081.

Au fil des âges, Barberan est devenu Barbaira.

Epoque Romaine et domination Wisigothe

Le territoire de Barbaira faisait partie de la Narbonnaise, province romaine crée en 118 avant Jésus-Christ.
Des vestiges de constructions romaines existent sur les coteaux qui dominent Barbaira : briques romaines à rebords et des fragments d’urnes, amphores découvertes en 1926 au lieu-dit Mayrac.

Moyen-Age

Il est fait mention pour la première fois d’un accord passé en 1081 entre Raimond Béranger, comte de Barcelone et son frère. Barbaira au XIème siècle était donc un bourg fortifié.

Les remparts situés au Nord-Ouest, Nord et Nord-Est dominant la plaine, constituaient la défense extérieure.

A l’intérieur de cette défense étaient construits les bâtiments : habitation du Seigneur, de ses domestiques ou de ses soldats… A côté du château, était l’Eglise, longtemps appelée Capellanié

Le Château de Miramont ou d’Alaric

On attribue à Alaric II, roi des Wisigoths, la construction du château d’Alaric ou de Miramont (regarde la montagne). Ce château offre un magnifique belvédère sur la vallée de l’Aude et la Montagne Noire.

Inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1936, le château de Miramont est mentionné pour la première fois en 1063, parmi les possessions des Comtes de Carcassonne.

La Croisade des Albigeois qui mit le Midi a feu et à sang n’épargna pas la forteresse d’Alaric. Les murs furent renversés, il ne reste en place que quelques pans de muraille, véritables géants qui rappellent encore par leur rudité, la tristesse de la dévastation.

Le château ne fut jamais reconstruit. Ses ruines portées sur le cadastre sous le nom de Miramont présente l’architecture militaire du Moyen-Age. Un mur d’enceinte large de deux mètres, haut de 2m50 et long de 30m, une pièce basse donnant le jour sur la campagne, une partie de la grande salle des gardes, tels sont les vestiges de cette forteresse qui vit passer à ses pieds Wisigoths et Sarrasins, qui vit ses remparts crouler sous l’épée exterminatrice de Simon de Montfort.

Le château est bien mort à la vie d’autrefois; le veilleur n’est plus là pour voir venir du haut de sa guette la cavalcade du Seigneur et les hommes d’armes au retour de la chasse.